Joachim du Bellay, L'Olive, II.
D’amour, de grace, et de haulte valeur
Les feux divins estoient ceinctz, et les cieulx
S’estoient vestuz d’un manteau precieux
A raiz ardens, de diverse couleur.
Tout estoit plein de beauté, de bonheur
La mer tranquille, et le vent gracieulx,
Quand celle là naquit en ces bas lieux
Qui a pillé du monde tout l’honneur.
Ell’prist son teint des beaux lyz blanchissans,
Son chef de l’or, ses deux levres des rozes,
Et du soleil ses yeux resplandissans.
Le ciel usant de liberalité
Mist en l’esprit ses semences encloses,
Son nom des Dieux prist l’immortalité.
Les feux divins estoient ceinctz, et les cieulx
S’estoient vestuz d’un manteau precieux
A raiz ardens, de diverse couleur.
Tout estoit plein de beauté, de bonheur
La mer tranquille, et le vent gracieulx,
Quand celle là naquit en ces bas lieux
Qui a pillé du monde tout l’honneur.
Ell’prist son teint des beaux lyz blanchissans,
Son chef de l’or, ses deux levres des rozes,
Et du soleil ses yeux resplandissans.
Le ciel usant de liberalité
Mist en l’esprit ses semences encloses,
Son nom des Dieux prist l’immortalité.
Comentarios
Publicar un comentario